Plateforme pour la gestion durable de la fertilité des sols

Une réunion d’échanges  entre les responsables du ministère en charge de l’agriculture, les chercheurs, les universitaires et les agriculteurs réunis en coopératives a eu lieu le 20 décembre 2023 à Bujumbura.  Il s’agissait d’une 2eme rencontre de haut niveau après celle du 14 avril 2023 qui avait planché  sur la nécessité de rassembler tous les intervenants dans la fertilité des sols en  une même plateforme dans le cadre du projet Tubungabunge Isi ndimwa, financé par l’Union européenne. Des avancées notables.

Plateforme pour la gestion durable de la fertilité des sols
Plateforme pour la gestion durable de la fertilité des sols

Un nouvel organe  pour restaurer et protéger  la fertilité des sols

« Plus de 70 mille bénéficiaires directs des provinces Cankuzo, Karuzi, Kayanza, Kirundo et Ngozi ont été encadrés dans le cadre du projet Tubungabunge Isi Ndimwa et 38 milles d’entre eux ont suivi une formation en agro écologie », a indiqué  Roberto Cavallini, chargé de programme au Collectif Stratégies Alimentaires, CSA en sigle, pour le Burundi et la RDC dans sa présentation sur le bilan dudit projet.

«L’agriculture reste un secteur prioritaire pour l’Union européenne », a renchéri  Arnold Jacques De Dixmude, Chef de Secteur au bureau de la délégation de l’Union européenne au Burundi.

Pour lui, la stratégie adoptée est celle dite « de la ferme à l’assiette » en vue de rendre au sol la matière organique.

Le représentant du ministre en charge de l’agriculture qui procédait à l’ouverture de l’atelier a salué le pas franchi par le projet Tubungabunge Isi Ndimwa en matière d’agro écologie et de protection de la fertilité des sols.

«Le gouvernement est engagé à renforcer et protéger la fertilité  des sols », a précisé  Emmanuel Ndorimana, assistant du ministre. D’après ce responsable, la nouvelle plateforme devrait être innovante.

Plateforme pour la gestion durable de la fertilité des sols

La structure de la plateforme en gestation

D’après un document élaboré par des experts et soumis au participants pour analyse et amendements, la plateforme devrait être un cadre spécifique d’échanges et de développement des synergies des différents acteurs du secteur agriculture   et fertilité des sols.

Pour Alain- Gilbert Ndakoze de la FAO, ce nouveau cadre permettra à tous les intervenants d’avoir une vision commune sur les causes profondes et des solutions à la problématique de l’agriculture en général.

Un bureau composé de représentants du ministère en charge de l’agriculture, de la FAO et d’ONGs locales et internationales sera mis en place. La présidence et la co présidence seront assurées respectivement par le Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage et la FAO tandis que le secrétariat reviendra à une ONG nationale ou internationale « ayant manifesté son engagement à appuyer techniquement et financièrement la plateforme », insiste le document.

Le nouveau bureau de la plateforme sera appuyé par un comité technique d’appui des experts issus de différentes institutions  pour plus d’efficacité et d’opérationnalité.

Le premier noyau choisi pour piloter la plateforme sera composé  de représentants du ministère en charge de l’agriculture, de la FAO, de l’ISABU, de l’Université du Burundi et d’ONGs locales et internationales.

Ce nouvel organe sera élargi à d’autres acteurs en fonction des besoins du moment d’après toujours les prévisions des experts.

Albéric NDAYIRUKIYE

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