Le projet Tubungabunge Isi Ndimwa a été clôturé le vendredi 10 mai 2024. Cinq ans durant, le projet TIN  a développé des activités allant dans le sens de son objectif principal qui était  de consolider le domaine de la sécurité alimentaire à travers l’agro écologie, le renforcement organisationnel et le plaidoyer. Satisfaction.

Le projet Tubungabunge Isi Ndimwa
Le projet Tubungabunge Isi Ndimwa

La réunion de clôture

Après 5 ans d’intenses activités sur le terrain, le projet TIN a été officiellement clôturé le 10 mai 2024 lors d’une cérémonie sobre  de présentation des résultats à l’hôtel Royale Palace de Bujumbura devant un parterre d’acteurs et  de partenaires techniques et financiers.

Ouverte par l’assistant du ministre en charge de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage M. Emmanuel Ndorimana, cette réunion a été menée sur le mode ouvert qui a permis à tous les collaborateurs, gouverneurs de provinces, agriculteurs, représentants d’ONGs et d’institutions de recherches de s’exprimer sur  leur ressenti et réaliser leur propre bilan du projet du point de vue technique, managérial et méthodologique.

Ce fut  également l’occasion de reconnaître la contribution de chacun aux résultats du projet. Celui-ci  a touché 392 collines réparties sur 28 communes des provinces Kayanza, Karuzi, Ngozi, Ruyigi et Cankuzo.

Plus de soixante-dix mille exploitants agricoles, essentiellement des femmes et des jeunes ont bénéficié des outils offerts par le projet comme l’a indiqué Roberto Cavallini, chargé de programme au Collectif Stratégies Alimentaires, CSA en sigle, pour le Burundi et la RDC dans sa présentation sur le bilan dudit projet.

La clôture, une transition plus qu’une fin

«Il faut à tout prix penser à la pérennisation des méthodes anti érosives », a lancé Alain Kagisye, chercheur à l’Institut des Sciences Agronomiques du Burundi, ISABU en sigle.

Plus de 1000 hectares de terrain ont été protégés contre l’érosion, a ajouté le chercheur.

« La recherche-action  a permis aux paysans modèles d’acquérir un savoir-faire qui leur permettra de réorienter l’agriculture vers des systèmes encore plus respectueux de l’environnement », a renchéri son collègue Cyrille Hicintuka.

« L’ensemble des éléments produits pendant les cinq années de mise en œuvre du projet TIN constituent autant de ressources précieuses pour l’avenir », affirme Révérien Mvukiye, agriculteur de la commune Kigamba en province de Cankuzo de l’extrême-Est du Burundi.

Avec seulement 25 agriculteurs formés pour toute la province de Cankuzo, le désormais paysan modèle regrette cependant que le projet ferme  prématurément,  avant d’atteindre tout le pays.

Le projet TIN a été mis en œuvre par un consortium de deux ONGs belges à savoir la Broederlijk Delen, BD en sigle et le Collectif Stratégies Alimentaires, CSA en sigle, en collaboration avec les organisations burundaises ADISCO et CAPAD.

Albéric NDAYIRUKIYE

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