Anitha UWIMANA

Anitha UWIMANA, la mécanicienne autodidacte de Bugarama

Anitha UWIMANA
Anitha UWIMANA, la mécanicienne autodidacte de Bugarama

Regard bienveillant et sourire chaleureux, Anitha allaite son nourrisson. A 34 ans, elle gère une boutique de pièces de rechange pour bicyclettes à moteur et véhicules au centre de négoce de  Bugarama en commune Muramvya.

Vendeuse depuis deux ans, elle atterrit dans la vente sans aucune connaissance en mécanique. Très curieuse, Anitha commence à s’affirmer petit à petit. Aujourd’hui, elle connaît parfaitement le nom et la fonction de chaque pièce.

« Lorsque j’ai commencé la vente des pièces de rechange, jamais je ne me suis dit que je n’en serais pas capable parce que dans la vie tout s’apprend et je savais que j’avais la capacité d’y arriver »,  a-t-elle dit avec un sourire timide.

D’après  Anitha UWIMANA,  la femme est capable de faire tous métiers. « Une femme a les mêmes capacités que n’importe qui. Elle peut réussir autant que l’homme dans tous les domaines si elle a de la volonté », affirme-t-elle.

Randonnée pédestre en campagne avec Buja Walking Club

Le club Buja Walking Club (BWC)  organise une marche à pieds chaque samedi à partir de 8 heures. Pendant deux heures, les sportifs marchent sur des sentiers jusqu’aux sommets des montagnes qui surplombent la ville de Bujumbura.

 La marche en montagne est utile pour la santé. Elle travaille les articulations et le dos.  Elle procure également  de l’énergie pour notre corps et contribue à  améliorer  la circulation du sang et le fonctionnement du cœur.

Semaine de l’industrialisation : Investir pour une production plus propre

L’implantation des industries de transformation sont une condition sine qua none de faire face à la pauvreté. Cependant, les produits à mettre sur le marché doivent être compétitifs. Pour y parvenir, on tiendra compte de l’aspect économique et écologique    

« Je suis pauvre parce que je n’ai pas de travail rémunéré. Je suis pauvre parce que je n’ai pas d’argent ou d’initiative. Le pays est pauvre parce qu’il n’existe pas d’initiatives, parce que la politique nationale de développement est mal conçue ou à cause d’un handicap lié au passé sombre du pays… ? », s’interroge Seth Gashaka, directeur du développement industriel. Cela dans son exposé intitulé « Promotion et Gestion des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et Petites et Moyennes Industries (PMI) du Burundi » lors de la semaine de l’industrialisation.

Pourtant, affirme-t-il, des pays comme le Singapour se sont développés sur base de rien. Et de renchérir : « Tout commence par l’imagination dans la création d’une industrie. Viennent ensuite les machines, la matière première, l’énergie et l’eau », explique M.Gashaka avant de faire remarquer que le produit doit porter un nom protégé et certifié.